BENIN ENVIRONMENT AND EDUCATION SOCIETY - BEES NGO

BENIN ENVIRONMENT AND EDUCATION SOCIETY - BEES NGO

Ecosystème

Ecosystème

Ecosystème

Ecosystème

Mais qu'est-ce qu'une espèce endémique ?

Une espèce endémique est un type d’organisme, qu’il s’agisse d’une plante, d’un animal ou d’un autre être vivant, qui se trouve exclusivement dans une région géographique spécifique et nulle part ailleurs dans le monde. Cela signifie que cette espèce est unique à cet endroit particulier et ne se reproduit pas en dehors de cette zone.

Ces espèces endémiques revêtent une grande importance, car elles sont souvent très sensibles aux changements environnementaux. Si leur habitat est dégradé ou détruit, ces espèces peuvent être mises en danger d’extinction, car elles n’ont pas d’autres lieux où se réfugier. C’est pourquoi il est essentiel de protéger ces espèces uniques et leur habitat afin de préserver la diversité de la vie sur Terre.

Comme vous le savez maintenant, l’Afrique de l’Ouest fait face à des défis sérieux en matière de conservation des animaux, avec de nombreuses espèces en danger d’extinction, en raison de facteurs tels que le braconnage, le réchauffement climatique et la mondialisation. C’est pourquoi, chez BEES ONG, nous nous investissons pleinement pour faire une différence positive dans la protection de ces animaux et de leur habitat naturel.

Notre approche repose sur la collaboration avec les communautés locales, les scientifiques et les autorités, car nous croyons qu’ensemble, nous pouvons véritablement agir pour le changement. Nous cherchons à sensibiliser le public sur l’importance de la biodiversité et à mettre en place des projets concrets de conservation pour préserver notre riche patrimoine naturel.

Ensemble, agissons dès aujourd’hui pour un avenir durable et respectueux de notre environnement ! Chez BEES ONG, nous croyons en la force du collectif et sommes convaincus que chacun de nous peut apporter une réelle contribution. Rejoignez-nous dans cette aventure passionnante pour préserver la biodiversité et protéger les animaux qui font la richesse de notre terre.

Hydrictis maculicollis

La loutre à cou tacheté se trouve dans les lacs et les grandes rivières dans une grande partie de l’Afrique au sud du 10ème degré de latitude nord. Il est probable qu’il soit présent dans la majeure partie de son aire de répartition historique, bien qu’en nombre réduit en raison de la dégradation de l’habitat, des conflits civils, des voies d’eau polluées, de l’animosité croissante de l’homme envers cette espèce et de son utilisation comme source de viande.
L’impact du changement climatique mondial dans toute l’Afrique a également le potentiel de diminuer l’habitat approprié pour les loutres et d’augmenter les conflits entre l’homme et la loutre pour des ressources de plus en plus rares telles que l’eau, la terre et le poisson. L’UNECA a prévu dans une étude de 1999 que certaines parties de l’aire de répartition actuelle de la loutre à cou tacheté connaîtraient un stress et une pénurie d’eau douce d’ici 2025, une grande partie du reste de son aire de répartition étant considérée comme vulnérable à ces problèmes hydrologiques.
Les grands lacs d’Afrique centrale et de l’Est et peut-être les systèmes fluviaux plus importants sont des sites importants pour la conservation de cette espèce.

Trichechus senegalensis ou Lamentin d’Afrique

Les lamantins peuvent se déplacer librement de l’eau salée à l’eau douce. Ils semblent préférer les zones estuariennes où il y a peu de perturbations et où les eaux sont peu profondes et calmes.
On peut les trouver dans des habitats marins où l’eau est relativement calme et où il y aune source d’eau douce. Ils se reposent généralement pendant la journée dans des eaux de 1 à 2 m de profondeur et parfois au milieu d’un cours d’eau ou cachés dans les racines des mangroves ou sous la végétation naturelle. Ils dérangent peu en nageant. Les Lamantins qui sont facilement observés durant la journée se trouvent habituellement dans des endroits où la chasse est peu pratiquée.
Bien que la chasse soit désormais illégale dans tous les pays où le Lamantin africain est présent, les lois ne sont souvent pas appliquées et la chasse et les captures accidentelles ne sont toujours pas documentées avec précision dans la plupart des pays. Les lamantins sont exploités pour leur viande presque partout où ils se trouvent, et dans de nombreux pays, le reste de la carcasse est jeté.
Le Lamantin africain court le plus grand risque d’extinction en raison des niveaux élevés de pauvreté humaine dans son aire de distribution.

Avicennia marina

L’Avicennia marina est une espèce d’arbre très importante dans les écosystèmes de mangrove. On le trouve principalement le long des côtes dans les régions tropicales et subtropicales.
Cet arbre se distingue par son écorce blanchâtre et ses feuilles ovales de couleur vert clair. Il a la particularité de pouvoir tolérer des conditions d’eau salée et saumâtre, ce qui lui permet de prospérer dans les zones côtières marécageuses.
Le palétuvier blanc joue un rôle essentiel dans les écosystèmes de mangrove. Ses racines aériennes, appelées « pneumatophores », filtrent l’eau salée et aident à stabiliser le sol boueux des zones de marécages. De plus, les mangroves, y compris le palétuvier blanc, fournissent un habitat vital pour de nombreuses espèces marines, notamment les poissons, les crabes, les oiseaux et autres animaux.
Malheureusement, le palétuvier blanc est menacé par la destruction de son habitat due à l’urbanisation côtière, à la déforestation et à l’exploitation non durable des ressources naturelles.

Rhizophora mangle

Rhizophora mangle est commun dans de nombreuses parties de son aire de répartition. Elle est menacée par la conversion de l’habitat, la pollution et les ouragans qui ont entraîné un déclin dans toute la région des Caraïbes.
Bien que coexistant avec d’autres espèces de mangrove et soumis à de nombreuses menaces naturelles et anthropiques, R. mangle reste l’espèce dominante dans son aire de répartition. Cependant, étant donné que les habitats de mangrove sont en déclin au niveau mondial, et qu’il y a eu un déclin estimé à 17% des zones de mangrove dans son aire de répartition depuis 1980, il est important de surveiller le statut futur de cette espèce critique de mangrove.
Cette espèce est également associée à la stabilisation des plages de sable, essentielles à l’habitat de nidification des tortues de mer, parmi d’innombrables autres fonctions essentielles de l’habitat.
En outre, la superficie des mangroves diminue dans le monde entier en raison d’un certain nombre de menaces localisées. La principale menace est la destruction de l’habitat et l’élimination des zones de mangrove. Les raisons de cette destruction sont notamment le défrichement pour les élevages ou l’agriculture.

Tursiops truncatus

Le dauphin est un mammifère marin intelligent et social, présent dans les océans du monde entier. Il existe différentes espèces de dauphins, certaines vivant dans les eaux côtières, tandis que d’autres préfèrent les eaux plus profondes. Ils se nourrissent principalement de poissons et de céphalopodes, aidant ainsi à réguler les populations de ces espèces et à maintenir l’équilibre des chaînes alimentaires marines.
Malheureusement, les dauphins font face à diverses menaces qui mettent en danger leur survie. La pollution marine, la surpêche, l’ingestion de plastiques et les captures accidentelles dans les filets de pêche sont autant de facteurs qui affectent négativement les populations de dauphins.
Certaines espèces de dauphins sont désormais classées comme « en danger » ou « vulnérables » selon l’UICN, en raison de ces pressions anthropiques croissantes.

Chelonia mydas

La tortue verte est l’une des plus grandes espèces de tortues marines, pouvant atteindre une longueur de carapace d’environ 1 à 1,2 mètre et peser entre 110 et 190 kilogrammes.

La carapace de la tortue verte est de couleur verte olive, d’où son nom, et elle est caractérisée par sa forme arrondie. Les jeunes tortues ont souvent des taches et des motifs sur leur carapace, qui s’estompent avec l’âge.
Ces tortues jouent un rôle crucial dans l’écosystème marin en se nourrissant principalement d’algues et de plantes marines. Elles contribuent ainsi à maintenir la santé des écosystèmes côtiers et des récifs coralliens.
En conséquence, l’UICN classe la tortue verte comme « en danger » d’extinction.

Lepidochelys olivacea

La tortue olivâtre est une espèce de tortue marine répandue dans les océans tropicaux et subtropicaux du monde entier. Elle tire son nom de la teinte olivâtre de sa carapace, qui est généralement de couleur verte. Les tortues olivâtres sont de taille moyenne, mesurant généralement entre 60 et 75 centimètres de longueur et pesant environ 45 à 50 kilogrammes. Elles se caractérisent par leur tête petite et leur carapace ovale et lisse.
La tortue olivâtre est confrontée à de sérieuses menaces qui mettent en péril sa survie. En conséquence, l’UICN classe la tortue olivâtre comme « vulnérable » à l’extinction. Des mesures de conservation sont nécessaires de toute urgence pour protéger cette espèce emblématique des océans. La préservation des sites de nidification, la régulation de la pêche pour éviter les captures accidentelles, ainsi que la sensibilisation du public à l’importance de préserver ces tortues marines sont des actions cruciales pour assurer leur survie à long terme.

La tortue imbriquée est une espèce de tortue marine présente au Bénin. Elle tire son nom  de la disposition particulière de ses plaques de carapace qui s’imbriquent les unes dans les autres, formant un motif distinctif.
Ces tortues sont de taille moyenne, atteignant généralement entre 70 et 90 centimètres de longueur et pesant environ 40 à 60 kilogrammes.
La tortue imbriquée se nourrisse principalement de méduses, aidant ainsi à contrôler leur population.
Malheureusement, la tortue imbriquée est gravement menacée par de multiples facteurs. La destruction de son habitat de nidification sur les plages, la pêche accidentelle dans les filets de pêche, la pollution marine etc…

En conséquence, l’UICN classe la tortue imbriquée comme « en danger critique d’extinction ».

Dermochelys coriacea

Les tortues luth sont réparties dans le monde entier, avec des sites de nidification sur des plages de sable tropicales et des aires de recherche de nourriture qui s’étendent jusqu’aux latitudes tempérées et subpolaires Risques majeurs:
1) Prises accessoires : capture accidentelle de tortues marines dans des engins
de pêche ciblant d’autres espèces ;
2) Prise : utilisation directe de tortues ou d’oeufs à des fins humaines
3) Développement côtier affectant l’habitat critique des tortues : altération induite
par l’homme des environnements côtiers
4) Pollution et pathogènes : pollution marine et débris qui affectent les tortues
marines
5) Changement climatique : impacts actuels et futurs du changement climatique
sur les tortues marines et leurs habitats.
Les efforts à long terme visant à réduire ou à éliminer les menaces pesant sur les tortues luths sur les plages de nidification ont été couronnés de succès dans de nombreux endroits, mais pas dans tous.

Selachimorpha

Le requin est un prédateur marin emblématique que l’on trouve dans les océans du monde entier. Il existe de nombreuses espèces de requin en Afrique de l’Ouest. Leur apparence varie, mais en général, ils ont un corps fuselé, des nageoires puissantes et une
peau recouverte de petites dents appelées « denticules dermiques. » En tant que prédateurs du sommet de la chaîne alimentaire, ils régulent les populations de poissons et d’autres espèces marines, contribuant ainsi à maintenir la santé des océans.

La surpêche est l’une des principales causes de leur déclin. Chassés pour leurs ailerons, utilisés dans la préparation de la soupe d’ailerons de requin. De plus, la destruction de leur habitat naturel, la pollution des océans et les changements climatiques ont
également un impact négatif sur les populations de requins. En raison de ces menaces, de nombreuses espèces de requins sont aujourd’hui classées comme « en danger critique » par l’UICN.

Liens utiles

Working for People
and Nature

Working for People and Nature